Faster, Bigger, Louder !

A chaque fois on se dit que c'est pas possible, ils ne pourront pas faire plus too much et over the top que le film d'avant, qui etait déjà plus maousse que celui d'avant, et ainsi de suite... Pourtant après les méga avions, les hélicos et les tanks (pour les plus marquants), il ne restait plus grand chose à dézinguer comme véhicule de gros gabarit à part une navette spatiale... C'etait sans compter sur le sous marin nucléaire, mais où avais je la tronche ?!

Ce 8ème opus est encore plus bigger than life que les précédents, et c'est vraiment fortiche. Bon, ceux qui n'aiment pas la franchise, arretez de vous faire du mal et d'en flinguer les opus, à ce stade c'est du masochisme pur. Les autres, régalez vous, c'est un enchainement de cascades qui sont sans coups férir parmi les plus epoustouflantes du 7ème art, et de bastons nerveuses aux chorégraphies sensass !

La longue scène sur les terres gelées d'Islande est incroyable, une profusion d'explosions et d'envolées en tous genres, un must du ciné d'action. La course dans les rues de NY est tout aussi géniale, surtout quand on sait combien c'est hard de tourner là bas avec toutes les contraintes et dangers inhérents à la foule et aux limites de vitesse dans la Grosse Pomme.
La baston dans la prison est bandante tant elle est rythmée et envoie des coups de poings, de pieds, de boule, prises de catch, jets de corps et j'en passe ! Celle dans l'avion n'est pas mal non plus, et ces séquences mettent en valeur tout le potentiel et le talent combatif de Statham et de The Rock, deux acteurs que j'adore au plus haut point dans le style, et dont les punchlines sont parmi les meilleures de la franchise.
Et j'ai beaucoup apprécié, en tant que fan des débuts, la belle scène d'ouverture, pur hommage aux courses de rue, dans ce cadre chaleureux de La Havane. Joli !

Evidemment c'est un plaisir de retrouver les têtes habituelles survivantes des autres opus, avec outre The Rock et Statham en pleine forme, un Tyrese Gibson qui en fait toujours des caisses, une Nathalie Emmanuel craquante en geekette fortiche, un Vin Diesel qui fait son Dom habituel (c'est à dire sans plus d'une demi douzaine d'expressions faciales, mais ce n'est pas ce qu'on lui demande hein...), un Kurt Russell cynique, ou une Michelle Rodriguez pleine de pep's, et surtout une Charlize Theron nouvelle venue crédible en très très méchante qu'on a envie de baffer tant elle n'a aucune pitié ! Le signe qu'elle joue très bien son role de bitch !
L'equipe et ses automatismes sont rodés, sans que ça ronronne gentillement, y a toujours du rythme et des dialogues sympas, et la réal est tout sauf plan plan.

Et cerise sur le gateau, y a même un scénario qui tient la route cette fois ! Si si, oh my God ! Bon, c'est pas du Agatha Christie faut pas pousser mémé dans les orties, mais y a quelques rebondissements crédibles après la trahison de Dom, qui donnent un peu de sel à l'histoire.

Non vraiment je me suis eclaté, pour moi il est parmi les trois meilleurs de la franchise, et relève le niveau d'un septième opus correct mais trop tourné vers le bourrinage explosif sans âme.