Santiago et Eugenio,patrons d'un magasin d'électro-ménager à Buenos Aires,sont deux amis inséparables.Jusqu'au jour où Eugenio disparait mystérieusement.Désemparé,son compère se lance à sa recherche,flanqué de l'épouse de son pote, qu'il n'apprécie guère.Certains critiques,ayant vraisemblablement craqué les coutures,qualifient Daniel Burman de Woody Allen argentin.Faudrait peut-être se calmer parce que là on est loin du compte.Cette comédie est d'une lourdeur pénible et échoue sur tous les tableaux.C'est pas drôle,c'est réalisé sans énergie ni imagination,les personnages sont débiles,les acteurs nuls et la musique merdique.En outre,c'est totalement prévisible.Il est évident dès le départ que Santiago et Laura vont se rapprocher,et on devine vite où est passé Eugenio.On voit bien que Burman a voulu faire un conte baroque et poétique sur l'amitié mais,sauf en de rares occasions,tout tombe lamentablement à plat,le pire étant l'accablante et clownesque scène d'ouverture qui nous montre les deux gugusses effectuant de concert les mêmes gestes au même moment toute la journée.Seule Ines Estevez,vive,charmante,et en plus bien roulée,se sort à peu près indemne de ce sinistre ratage.Remarquons la fugitive apparition de Claudia Ohana,star du ciné brésilien des années 80.