Sur un sujet (trop ?) classiquement "kinguien" - de "Shining" à "Misery", la passion du petit maître de l'horreur pour les dérives mentales d'écrivains obsédés ayant déjà été bien traitée au cinéma -, dont la résolution finale est plus que prévisible, David Koepp tire un joli film honnêtement réalisé (pas d'effets grand guignolesques inutiles), et sauvé par sa conclusion assez courageusement immorale, ce qui, à notre époque de happy ends politiquement corrects, fait vraiment plaisir à voir. Finalement, le seul vrai bémol que l'on peut mettre au plaisir que procure cette "Fenêtre Secrète" est la tendance générale des acteurs à surjouer inutilement, John Turturro (que l'on a connu bien meilleur) en tête...
[Critique écrite en 2005]