C'est la force du film, de ne jamais placé la victime comme passive, faible. Tout au long du film, Christian reprend petit à petit le contrôle de sa vie. Il reste calme, impassible et fini par faire entendre justice.
Le film traite d'un sujet extrêmement grave, mais ne tombe ni dans le misérabilisme, ni dans l'absolument indicible. Entrecoupé de scène burlesques, où la bourgeoisie danoise est tournée au ridicule, le film de permet parfois de rire pour échapper au tragique.
Le dogme (bien que Vinterberg n'ayant pas tout à fait convenu au genre) sert le film, la trame et le narratif. Il n'est pas en plus, mais avec le film. Il ne s'agit pas de bricolage technique mais d'un élément à part entière du film qui ajoute à la force des personnages et de leur interaction.