En 1995, Lars Von Trier et Thomas Vinterberg lançaient le mouvement cinématographique intitulé DOGME 95, et en 1998, les deux réalisateurs sortaient les deux premiers films du mouvement, Vinterberg eu l'honneur d'ouvrir les hostilités avec Festen, son deuxième film.
Le seul film que j'avais vu du monsieur, c'etait le fabuleux La Chasse, aujourd'hui j'ai découvert ses origines et par la même occasion, celles du DOGME, derrière cette technique plus que simple, sans aucun artifices, à savoir, une réalisation à l'épaule, une lumière naturelle et tout ce qui suit, les règles sont bien précisent, Thomas fait très fort.
Festen nous plonge au cœur d'une famille réunie pour les 60 ans de l'un des membres, tous regroupés dans ce château immense et classieux, ainsi qu'autour de cette grande table, l'un des fils du soixantenaire prend la parole, et confesse une chose que personne n'attendait. Comme on s'y attendait nous, spectateurs, la fête va tourner au règlement de comptes, ces 60 ans ne seront jamais oubliés, et ce par aucun membre de la famille.
Vinterberg livre un drame puissant et pourtant si simpliste, suffit d'une quarantaine de personnes, un château, une caméra, et un élément déclencheur au sein d'un simple repas pour fournir un film jouissif, choquant et familiale... ouais enfin pas vraiment... anti-familiale plutôt.
Le premier film du DOGME 95 est donc une réussite, le style est inédit et intéressant, bien maîtrisé, tout repose sur les épaules des acteurs, qui sont soit dit en passant géniaux.