Festen ne s'encombre pas de scènes superflues, de plans esthétiques et de dialogues inspirés. Il est cru, de par son contenu mais également par son esthétisme, tout en restant pudique. C'est là tout l'exploit : c'est un film doux et dur, élégant et dégueulasse.
(Spoil)
De plus, Festen aborde un sujet très peu exploité dans le paysage cinématographique, et encore moins en tant que thème principal : l'inceste. Mais surtout, c'est le seul film, à ma connaissance, qui met en avant l'autre monstruosité de l'inceste : sa réception hypocrite, embarrassée et aveugle.