(Ma critique n'as pas pour but de créer un débat. Elle n'est pas objective alors veuillez m'en excuser)
Une grosse claque qui fait changer d'état d'esprit.
Fight Club c'est à la base l'adaptation du roman de Chuck Palahniuk publié en 1996.
Mais Fight Club c'est pas seulement un film. C'est une philosophie de vie, un électro choc dont on en ressort pas indemne.
Fincher utilise ici la violence pour camoufler la critique de notre société : la consommation, le pourvoir des multinationales, le systèmes financier, la vraie nature de l'être humain...
Le bestialité est dans la nature de l'homme. Nous sommes civilisés mais sur le fond, nous sommes encore des animaux. Et Fincher frappe là où ça fait mal.
Il montre, il décrit ce que nous sommes réellement.
Mais pas seulement. Il filme l'évolution de l'homme face à des évènements et crée la confusion autour de l'identité psychologique et personnelle qu'un être humain peut concevoir.
Alors j'entends les détracteurs dirent : " Fincher se fous de notre gueule. Il critique la société de consommation mais pour promouvoir son film, il a fait de la pub non ? "
Je suis d'accord avec vous. (On notera d'ailleurs un succès mitigé en salle faisant suite à une campagne marketing ratée et des critiques mauvaises.)
Mais lisez bien le message qui est dit.
Les répliques coulent toutes de sources, la vérité est dans Fight Club. Sauf qu'elle fait mal la vérité, voilà tout. Fight Club a changé ma vie, je n'ai pas honte de le dire.
Le film est malsain, noir, sale mais tellement bien foutu. La schizophrénie utilisée ici en toile de fond sert de support à l'histoire et à la volonté de narration de Fincher.
Cerise sur le gâteau, les Pixies avec " Where is my Mind " clôture un film qui se doit obligatoirement d'être vu.