Un peu passé sous le radar, avec peu de communication/marketing autour du film, Finch est pourtant un bon film qui mérite d'avoir plus de visibilité. Dans un univers post-apocalyptique où Tom Hanks alias Finch, va tout faire pour protéger son chien avant qu'il ne laisse son dernier souffle.
Pour éviter cela, Finch va se lancer dans la construction d'un robot nommé Jeff afin de lui apprendre à s'occuper de son chien, mais aussi lui instruire la vie et de ce qu'est être un humain. Nous allons suivre leurs aventures à travers un voyage avec de nombreux périples qui va permettre à Jeff de grandir en tant q̶u̶'̶h̶̶̶o̶̶̶m̶̶̶m̶̶̶e̶̶̶ ̶ que robot*.
Développant des sentiments pour son créateur, il va tout faire pour le protéger et l'aider dans ses tâches afin de parvenir à remplir la nature de sa création. Au-delà de cet aspect, il y a une réelle complicité entre les personnages qui est très touchante et ma profondément marqué.
En effet, Tom Hanks vient interpréter son personnage avec tout le talent qu'on lui connaît, il nous transporte réellement dans le film, on s'accroche à lui, et inévitablement aux personnages qui l'entourent. Ces derniers, nous encouragent à suivre notre protagoniste, à s'attacher également davantage à lui, et ainsi de suivre l'évolution de Jeff tout au long de l'aventure avec cette question de le rendre le plus humain pour pouvoir s'occuper de son chien.
En ce qui concerne la photographie, elle est très bonne. On sent une plus-value qui nous amène à cette esthétique d'univers post-apocalyptique. Cette dernière apporte une valeur à notre protagoniste et le monde qui l'entoure. On sent ce seul et dernier humain qui tente de lutter contre le monde qui s'abat sur lui.
Au final, Finch est une vraie réussite pour ma part, proposant des sentiments tout en questionnant notre humanité et l'intelligence artificielle. De plus, nous pouvons y voir l'évolution de notre monde, dans une société de plus en plus individualiste où nos derniers rapport sociaux serait limité entre robots et animaux.