Nous sommes en 2007, dans le futur, les gens jouent toujours à la SuperNES, les carcasses de voitures brûlent à l'infini et la nouvelle technique à la mode pour conduire consiste a zigzaguer dans les lignes droites.
Deux flics qu'on appellera David et Jonathan en absence de charisme (mais pas de catogan), décident de s'infiltrer dans un quartier qui leur est interdit pour rattrapper des malfrats qui ont attaqué le commissariat.
La bande est dirigée par un mec qui aura deux répliques et deux gros plans au compteur, dont le bras droit est un chanteur de glam rock bodybuildé avec un torse huilé surnommé Swordman. Le grand méchant, qui n'a manifestement pas un nom mémorable, organise des tournois de free fight clandestins auxquels Tic et Tac vont participer en cachant leur vraie profession d'agents de la maréchaussée.
Tout ce beau monde va passer son temps à coller des pieds bouche à tout bout de champ pendant environ la moitié du film. Un cache misère basé sur des scènes de combat sans enjeux qui vont mener à un climax de type "vengeance" pioché aléatoirement dans la roulette des enjeux faciles. Un final qui sera expédié en 5 minutes environ.
Un nouveau chef d'oeuvre signé Richard Pépin qui n'a certes pas l'ambition d'un Hologram Man, mais qui n'est pas dépourvu d'intérêt pour autant. Intérêt relevé par la stupidité de pincemi et pincemoi, qui n'auront de cesse de se conduire de manière incohérente sinon absurde.