Inspiré du roman éponyme de Stephen King, Firestarter raconte comment un père et sa petite fille de huit ans doivent fuir. Car ils sont issus d'expériences en laboratoires, la mère ayant été éliminée, où lui peut influer sur les gens par la pensée et elle peut embraser les objets et personnes en se concentrant.
Projet à l'origine prévu pour John Carpenter avant le bide de The thing, Firestarter est tombé entre les mains du faiseur Mark L.Lester, réalisateur cher à mon cœur car l'année suivante, il s’attellera à Commando. Avant tout, je pensais à Magneto des X-Men dont le père, joué par David Keith, a les mêmes genres de pouvoir, mais le spectacle est assuré par l'étonnante Drew Barrymore, d'une grande maturité pour son âge, et qui est au centre de toutes les attentions. Car plus elle utilise son pouvoir, plus il se développe, et cela va aller très loin lors d'un final disons explosif.
Car elle est convoitée par un colonel de l'armée joué par Martin Sheen, qui a employé un homme de main particulier joué par George G.Scott, aux yeux très bleus, et à la queue de cheval.
La réalisation de Lester est sans grand génie, mais il faut dire que là où Firestarter a mal vieilli, c'est l'utilisation des effets spéciaux, qui sont parfois grossiers. Il y a quand même pas mal d'effets pratiques, comme les cascadeurs qui prennent feu, des explosions de véhicules, mais dès l'apparition de boules de feux, ça commence à être ridicule en fait, car on sent la surimpression. Je reprocherais également la musique signée Tangerine Dream, qui semble parfois hors contexte et pour cause ; le groupe a écrit la composition sans voir une seule image du film !
C'est sûr que Firestarter est moins intéressant par exemple que Dead Zone, sorti peu de temps avant et avec également Martin Sheen, mais rien que pour Drew Barrymore, j'ai passé un bon moment.
Parce que là, allumer le feu, c'est bien vrai...