Une adaptation de Stephen King qui souffre des défauts fréquents de cet exercice, auxquels s'ajoute le peu de talent mis à l'ouvrage par Mark L. Lester. L'intro souffre vraiment d'un montage peu gracieux avec ses flashbacks lourdauds et incessants, et le gros de l'intrigue sombre bien vite dans un tunnel de désintérêt où personne ne semble plus considérer la dangerosité des personnages principaux. Le final tente de réveiller un peu le spectateur avec de jolis effets pyrotechniques que la réalisation ne parvient malheureusement pas à sublimer. Faut dire que la musique n'aide pas beaucoup avec ses rythmes plats. Reste George C. Scott en pseudopédophile avec de faux airs de Patrick Sébastien, histoire de goûter quelques relents de T'aime.
L'interview de Laurent Duroche sur le BR de ESC est sympa (malgré le travers agaçant de la diluer avec des extraits du film), évoquant les liens entre King et le cinéma, et pointant du doigt les maladresses de cette adaptation, dont le score de Tangerine Dream que le groupe a composé sans avoir rien vu du tournage.