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Eloge du vide
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Les films de potes font du bien car ils fonctionnent comme un miroir déformant de notre jeunesse. Le jeu est alors de faire un parallèle entre nos amis et les personnages à l'écran, entre les péripéties de cette bande de potes et nos propres anecdotes.
Car le temps a ce pouvoir incroyable qui transforme les pires galères en fabuleuses histoires qui finissent par prendre une dimension mythique au fil des ans. C'est comme tomber sur un walkman ou un épisode des chevaliers du zodiaque, peu importe l'intérêt réel de la trouvaille, l'important est de réveiller les émotions légères de notre jeunesse fantasmée.
Et pourtant Five ne fonctionne pas (pourquoi ce titre en anglais d'ailleurs?!). Tout est incroyablement cliché - les personnages, les situations, les embrouilles - et finit par devenir carrément pas crédibles.
Le méchant mec des cités fait fuir nos courageux amis en Thaïlande où ils vivent dans des cabanes, pêchent et réussissent l'incroyable exploit de trouver une île déserte dans le pays le plus cannibalisé par le tourisme du monde...
La présence de Pierre Niney qui apporte sa fraîcheur et son humour ainsi que quelques vannes sauvent un peu le tout mais cela reste insuffisant.
Un dernier point, j'ai trouvé le personnage de Vadim assez insupportable et ce n'est qu'à la fin du film que j'ai compris que c'était aussi lui le scénariste/réalisateur, ceci explique surement en partie mon opinion.
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Créée
le 1 août 2016
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