L'histoire de deux orphelins de Macao qui se jurent une amitié indéfectible, mais dont les routes sont souvent se croiser pour le meilleur et souvent pour le pire.
Flaming brothers est un film qui aurait pu tomber dans l'oubli, comme tant d’œuvres HK des années 1980, si le scénario n'avait pas été écrit par un certain Wong Kar-Wai. Il ne faut pas oublier qu'avant de réaliser son premier film, As tears go by, il a écrit pour le cinéma et la télévision en mode stakhanoviste. Dont Flaming brothers, qui est clairement inspiré de John Woo et du Syndicat du crime, jusqu'à à reprendre Chow Yun-Fat, et même des duels avec un flingue à chaque main. De plus, la relation assez forte qui unit ce dernier avec Alan Tang, deux orphelins qui ont bouffé de la vache enragée pour monter dans la hiérarchie des Triades, ce qui vaut quelques jalousies de leurs supérieurs, pourrait être apparentée à de l'amour filial, tant le respect entre les deux est là. Y compris dans la joie, où l'un des deux va connaitre le grand amour, jusqu'au final explosif. On sent quand même qu'au niveau de la violence, ça y va assez fort, jusqu'à une scène impossible à filmer aujourd'hui, qui est la mort d'un enfant à bout portant.
Mais entre cette scène et les deux temps forts, qui sont l'introduction et la conclusion, il faut dire qu'on s'ennuie sévère, avec des phases humoristiques qui ne marchent pas très bien. Mais Flaming brothers est clairement un film de son temps, qui tente avec maladresse de singer le style du dernier réalisateur à la mode, à savoir John Woo..