Encore une fois, j'adore Ozu, je ne vais pas détaillé les raisons générales (captation de la société japonaise de l'époque, cadrage/construction des décors, les dialogues qui me font plonger dans l'histoire au fur et à mesure, la lenteur et la sobriété délectables...) pour me concentrer sur les spécificité de ce film.
Pourquoi ai-je mis 9 plutôt que 8 comme d'habitude car fondamentalement je n'ai pas tellement plus apprécier celui-ci que les autres ? Et bien, chaque film d'Ozu apporte une certaines nouveauté par rapports aux autres (l'enfance dans bonjour , l'alcool dans le gout du saké, le travail dans été précoce (je crois). Ici ce que je ressors c'est la Joie. La Joie avec une majuscule, la joie de savoir (fin croire savoir en vérité) qu'on va pouvoir se marier avec l'homme qu'on aime, la joie de savoir que son amie va pouvoir le faire, la joie de savoir que sa fille va pouvoir le faire. La joie d'enfin admettre que sa fille sera plus heureuse comme ça et d'aller lui dire. Et puis non, cette Joie là n'est pas montrée, c'est le genre de chose qu'on ne montre pas...