Deux inspecteurs, un homme et une femme, vont s'allier afin de retrouver la trace d'un chien de compétition qui a été enlevé par un toiletteur criblé de dettes.
Le titre français complètement nul n'a sans doute pas aidé à une quelconque reconnaissance, mais voilà un polar sympathique, qui semble toujours faire un pas de côté dans le genre. Car il s'intéresse aussi bien à l'enquête qu'à la vie de ces deux policiers, dont l'homme, joué par Robert Foxworth, est un cabossé de la vie. D'ailleurs, l'introduction du film, dans l'église, est presque une erreur dans le sens où on croit qu'on va voir quelque chose de burlesque. Même s'il y a quelques touches d'humour ça et là, c'est davantage mélancolique. Outre Fowworth, on retrouve Paula Prentiss et le très bon, Harry Dean Stanton en toiletteur à la ramasse, et deux scènes avec James Woods en joueur de violon.
Dans un sens, on retrouve un peu ce qui faisait le sel de Les flics ne dorment pas la nuit, du même romancier, à savoir que ça s'intéresse plus à la vie des policiers, avec les tracas qui la composent mais aussi les quelques joies. Car au niveau technique, c'est réalisé par Harold Becker, qui doit être à son top si on pense à ses films futurs ; qui se souvient de Code Mercury ou L'intrus ?
Le film est sans doute mineur, mais pas inintéressant dans la description de ces personnages, de parler en particulier du policier qui a des origines russes, et ne vous attendez pas à des barres de rire.