Quand un film de Robert Zemekis sort on en entend toujours parler, avec ses succès comme les "Retour vers le futur", "Forrest Gump" "Seul au monde" et dernièrement plus porté dans limage de synthèse (le Pôle express, Beowulf et le drôle de Noël de Scrooge) il a su se faire de nombreux fans de tout âge qui n'attende que ça qu'il sorte un nouveau film.
Vous l'auriez bien compris son nom et une marque de voir de très bons films familiaux, de divertissement et bien il semblerait qu'il en ait marre de cette étiquette !
Avec Flight il signe ici son film le moins tout publique, plus adulte et surtout le plus sombre de sa carrière.
Peut-être veut-il prouver qu'il sait faire autre chose, que lui aussi peut faire du "Ferrara".
Il nous le prouve dès la première scène du film ou pendant les trois premières minutes on a droit à : de du full frontal nudity, de l'alcool et trois sortes de drogue dans un même plan ! *
Cette scène n'est pas juste un plaisir de montrer ce qui peut choquer ou de provoquer, mais bien de dire : "Attention ! Le film que vous allez voir ce n'est pas du Zemekis !" d'ailleurs le réalisateur ne met pas son nom au début du film mais seulement à la fin (sois bien un film de Zemekis .
pourrait-on se dire en cours de visionnage).
Mais qu'en est-il du film ?
Une fois n'est pas coutume on nous vend quelque chose qui n'est pas ! Flight est un film sur l'alcoolisme, le film parle de dépendance à la drogue, d'alcoolisme, des côtés sombrent de l'humain et de rédemption !
Comme c'est un film bien américain parle beaucoup (trop) de Dieu, y croire, ne pas y croire, est-ce la volonté divine qui nous a fait crasher ? etc. C'est louuuuurrrrrrdddd !
Le film fait 2h12 et honnêtement s'il avait fait 45 mins ça aurait été un grand film. Mais le crash n'est pas le sujet du film malheureusement.
S'il nous montrait les 20 premières minute puis concentrer le film sur l’enquête (qu'il laisse ici bien loin pour qu'on en entende parler vaguement) puis sur la défense devant la commission d’enquête ça aurait pu être génial, mais franchement pend prés de 1h30 on s'ennuie un peu, en s'en fiche de tout ça ne devient qu'un drame et pas si accrocheur que ça en plus.
Dommage
Au final voyait le temps d'ennui où du fait qu'on s'en fout un peu de sa vie ce film ne restera pas dans les mémoires (sauf pour le début peut-être) comme un bon téléfilm d’après-midi dont on ne se souvient jamais du nom.
- Et dans les 8 premières minutes on nous met 5 types de drogues, alcool, nudité, camé, Mac, monde du porno, dealer et violence. Bravo, fort !