Fauxnomenal
Fauxnomenal!!! Florence Foster Jenkins (nom de son premier époux) est l'une des plus importantes mécènes new-yorkaises des années 1930-40. Elle vit avec M. St Clair et organise plusieurs réceptions...
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le 14 juil. 2016
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Je l’ai découvert à une heure du matin, vraiment crevé, et ça joue sans doute, outre le fait que ce n’est pas du tout mon univers, sur mon avis sur ce film. Évidemment, les passages où elle chante sont vraiment pénibles, plus gênants que drôles. Meryl Streep est contrainte d’en faire des caisses, face à Hugh Grant, irrésistible comme toujours, jouant son éternel personnage de séducteur, mais cette fois avec de la gravité.
Il sait que sa compagne et sa cliente (puisqu’il est aussi son agent) ne sait pas chanter et que l’on se fout de sa gueule et il la défends, la protège autant qu’il le peut.
Le fait qu’elle soit très riche et qu’il profiterait de sa fortune : Stephen Frears et son scénariste ont l’intelligence de ne pas trop le montrer. Car St Clair se montre vraiment et sans doute sincèrement affectueux avec elle. Ils sont ensemble depuis vingt-cinq ans tout de même.
De son côté, il as une épouse, plus jeune évidemment, qui, elle lui fait des crises de jalousie.
Et il y aussi le pianiste Cosme McMoon (incarné par Simon Helberg de « The Big Bang Theory ») qui est très bien payé mais une fois engagé et se rendant compte du non-talent de la chanteuse, quittant sa demeure, est mort de rire.
Mais lui aussi, il va finir, au cours d’une scène magnifique, dans laquelle elle lui rends visite pour lui offrir le CD d’un concert, par s’attacher vraiment à elle.
Et là, plus de moqueries. Et c’est aussi d’une certaine manière grâce à lui, qu’elle va réaliser le plus grand rêve de toute sa vie : jouer au Carnegie Hall. Mais là, St Clair revenant de week-end, l’apprend et sait ce qu’elle subira, refuse et finalement s’incline, par affection pour elle.
Hugh Grant en as incarné des séducteurs superficiels, mais celui-ci à une dimension presque tragique, dans ces moments intenses où il la défends : il est vraiment déchaîné, il ne joue pas ou surjoue pas : il donne vraiment de lui-même. Et nous déchire le cœur dans la toute dernière scène du film dont je ne dirais rien.
Évidemment, « Florence Foster Jenkins » est un film très drôle et moi j’ai été vraiment amusé par les surnoms respectifs que se donnent Florence et St. Clair, ce dernier l’appelant « ma belette ».
J’ai vu le film en version française, et c’est donc Thibault de Montalembert qui prononce ce surnom. Il double Hugh Grant depuis presque vingt ans, il est vraiment toujours parfait pour lui.
Même si sa voix à logiquement vieillit depuis les premières fois où il l'a doublé mais pour ce petit surnom : sa voix est toujours souple. Et Hugh Grant est un grand acteur comique. Il est hyper-expressif et dans aucun autre film, je ne l’avais vu autant énergique. Stephen Frears, lui as vraiment offert un beau rôle.
J’ai aussi beaucoup aimé le côté rétro (le film se déroule en 1944), avec la musique et tout… : j’adore ces œuvres qui se déroulent dans cette époque (au milieu du vingtième siècle).
Et les presque deux heures de film : on ne les voit pas passer.
Mais il as aussi des défauts : comme ces personnages secondaires superficiels : la femme de St. Clair, la pin up qui se moque ouvertement de Florence
(mais finit par la défendre, ce qui était vraiment très classique)
qui gâchent le film.
Mais si on voit le film pour Hugh Grant, comme je l’ai fais, bah on est vraiment pas déçus.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Les années 2010 que j'ai vu, Les meilleurs films avec Hugh Grant et Les biopics que j'ai vu
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le 4 août 2021
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