Esquisses d’esquif
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le 31 oct. 2024
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Flow, le chat qui n'avait plus peur de l'eau, est un film animé assez inédit. Loin de l'anthropomorphisme parlant des animaux animés (qu'on retrouve actuellement dans Le robot sauvage, qui peut traduire le langage animal dans sa langue), ici, les bestioles font des bruits de bestioles, le chat miaule, le chien aboie, etc, et ils font des gestes d'animaux, pas de cape et d'épée, pas de cuisine. De la chasse, de la survie.
Flow est un survival animalier post-apocalyptique, sans hommes. C'est une arche de Noé sans Noé. Voilà sa deuxième originalité ! Loin de l'aridité de la Terre de Wall-E, c'est ici l'eau qui a recouvert la planète bleue, avec une part de mystère. On ne sait pas pourquoi ni comment cela a eu lieu. Ça s'est produit, et il faut vivre avec.
Enfin, le style du film, proche du jeu vidéo, et sa narration, invite au voyage et à l'immersion (au sens propre) sur ce bateau. Flow est une ode à l'émeveillement, sentiment des enfants que les adultes perdent souvent vite, une invitation visuelle, sonore et musicale spectaculaire, une ode à la nature, qui peut très bien vivre sans nous. Nous, qui regardons ce film, impuissants, regrettant presque de ne pas faire partie de l'aventure et d'avoir déjà quitté ce monde.
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Créée
le 27 oct. 2024
Critique lue 19 fois
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