Esquisses d’esquif
L’inondation qui ouvre Flow et met à l’épreuve son protagoniste, un chat condamné à affronter sa peur de l’eau, métaphorise à merveille le dispositif mis en place par Gints Zilbalodis : du passé...
le 31 oct. 2024
87 j'aime
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Dénué de dialogue, Gints Zilbalotis fait communiquer son personnage principal en grande partie à travers sa mise en scène libérée de toute contrainte technique. Celle-ci voltige autours des animaux, notamment du chat, se voyant confronté à sa plus grande peur : l’eau. Une thématique poussée à son paroxysme dans un monde où celle-ci engloutit la Terre, devenant autant poétique que oppressante. La simplicité fait écho à l’intelligence de la mise en scène qui sert à cet univers joliment dépeint grâce à une direction artistique plutôt réussie, sans chercher l’esbroufe visuelle mais permettant au spectateur d’interpréter certains éléments comme bon lui semble. Malgré le souhait de rester dans le réalisme, l’utilisation l’anthropomorphisme pour faciliter le récit gâche un peu le tout.
Créée
le 26 nov. 2024
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