Esquisses d’esquif
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On a quand même eu cette année deux films d'animation exceptionnels et, spoiler alert, ce ne sont pas des Disney. Non, le premier est "Le Robot Sauvage", d'une beauté et d'une poésie incroyable et le second est celui qui nous intéresse aujourd'hui, réalisé par Gints Zilbalodis.
Lui aussi combine poésie et beauté visuelle incroyable mais il a ce petit truc en plus par rapport au film de chez DreamWorks, le fait qu'absolument toutes les émotions passent par la mise en scène et les expressions des personnages. Car oui, nous sommes devant un film muet, enfin pas complètement muet au sens propre puisque la musique mais surtout les sons habillent le film, mais en tout cas, les personnages ne parlent pas.
Tout simplement car le film place son intrigue dans un futur dystopique (en tout cas pour les humains) relativement réaliste dans lequel des animaux doivent apprendre à cohabiter pour survivre. Allégorie évidente de la race humaine puisque chaque personnage représente en quelques sortes un état émotionnel : la solitude, la joie, la tendresse, la colère, le matérialisme, la méfiance, la philanthropie etc. et dans tout ce petit monde, nous suivons principalement un chat qui traverse toutes sortes d'épreuves et qui rencontre ses nouveaux amis sur un bateau comparable à l'Arche de Noé.
En effet, dans cet univers dystopique, l'humain a complètement disparu donc et les personnages doivent faire face à une montée des eaux, ce qui les oblige à rester sur un bateau et donc, encore une fois, de cohabiter, chacun apportant sa compétence au groupe. Alors oui, c'est un sujet bateau (sans mauvais jeu de mot) et plus de mettre un chat comme personnage central (c'est mignon, c'est plus enclin à attendrir le public).
Pour autant, le film ne tombe jamais dans la facilité, le film n'est d'ailleurs jamais vraiment prévisible et nous lâche même de temps en temps des scènes philosophiques assez dingues visuellement parlant.
De plus, le tout est très bien réalisé, grâce à une caméra qui s'adapte à ses personnages ; c'est-à-dire que nous découvrons cet univers à la hauteur des animaux et en particulier du chat ; le gigantisme étant donc une thématique assez présente.
"Flow" est donc un film magnifique en tous points, en plus d'être adapté à vraiment n'importe quel âge.
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Créée
le 27 déc. 2024
Critique lue 10 fois
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