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Esquisses d’esquif
L’inondation qui ouvre Flow et met à l’épreuve son protagoniste, un chat condamné à affronter sa peur de l’eau, métaphorise à merveille le dispositif mis en place par Gints Zilbalodis : du passé...
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Un spectacle entièrement mutique
Dans un monde où l’humanité semble s’être tarie, un petit chat fuligineux et ses compagnons tentent de survivre à une montée des eaux.
Je salue volontiers l’ambition audacieuse qui est de réaliser un métrage immersif complètement insonore au risque d’ennuyer les mistons. En effet, il y a de la difficulté en décidant de ne céder que rarement au choix de l’anthropomorphisme. Le caractère silencieux impose une narration exclusivement visuelle, ce qui n’empêche nullement quelques pointes de cocasseries. Le film interroge également sur notre aptitude à nous confronter au désastre climatique à venir. Flow,… est un véritable pamphlet envers l’homme dénonçant sa superfluité dans la nature car cette crue gigantesque en cours lui est probablement imputable, en plus d’être une ode à l’entraide. Néanmoins, moi qui accorde une importance cardinale aux dialogues, cette œuvre lettone m’a quelque peu barbé. Bref, une odyssée bluffante.
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le 27 janv. 2025
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