Isabelle Doval - Marquer cette page / ajouter à mes favoris
Mes attentes d'avant film : très curieux de voir le nouveau film d'Isabelle Doval
Le contexte : au calme dans le canapé + n'ai pas vu la verison originale du film : "starbuck"
Mon objectivité : 8/10
Je garde un souvenir très marquant, sinon impérissable, du "Rire et châtiment" d'Isabelle Doval qui est pour moi un véritable coup de maître pour un premier long métrage derrière la caméra. La réalisatrice m'a totalement happé dans son univers incroyablement drôle, touchant, coloré et parfois cartoonesque. Des personnages avec de vraies qualités, de vraies faiblesses, très proches de nous...bref complètement humains. Mais il semblait difficile d'imaginer que ce premier jet serait autre chose qu'un "one shot" tant les sujets pouvant être traités avec cet univers semblaient peu nombreux. De la curiosité donc pour ce nouveau film (son 3ème, je n'ai pas vu le second "Un château en Espagne").
Fonzy est un bon film du dimanche, beaucoup moins percutant que son prestigieux aîné, mais on retrouve par touches l'univers de la réalisatrice. A la différence de Rire et Châtiment, seuls les personnages principaux de Fonzy sont travaillés "à la Doval", les autres ne dépareillant pas tant que ça mais servant plus de faire-valoir qu'autre chose. Garcia et Fleurot sont au top mais peut-être est-ce dû à la vacuité des personnages secondaires qui versent dans le cliché un peu trop souvent (sauf peut-être un ou deux)... le mystère reste entier.
On retrouve par contre la couleur du premier film, la même joie de vivre, et les dialogues sont intéressants même s'ils font moins mouche que ceux du grand frère.
N'ayant pas vu l'oeuvre inspiratrice, le scénario m'a paru très original et a permis d'apporter une fraîcheur non négligeable au film.
Bref, un bon film auquel j'aurais sans doute mis une meilleure note si je n'avais pas été attiré devant l'écran par la curiosité suscitée par son illustre prédécesseur "Rire et Châtiment". A revoir, ce coup-ci sans le confronter à cette terrible concurrence. Mes excuses à Isabelle Doval pour ne pas avoir réussi à dissocier les deux oeuvres.