L'inachèvement qui achève le spectateur
Un film qui se la joue arty sur l'inachèvement dont on aurait aimé qu'il ne démarrât jamais et qui, plus sûrement, achève complètement le spectateur pour peu qu'il ait dépassé la trentaine et ne se sente du coup absolument pas concerné par cette dérive existentielle émaillée de déménagements et d'une brève excursion parisienne. Tout cela est d'un ennui abyssal et d'une prétention à peine dissimulée (références littéraires, prénoms français, culture française aussi), tout en étant d'un chic clinquant (appartement à Tribeca, mutation à Tokyo).