Bon et bien après avoir vu While We’re Young, Mistress America et désormais France Ha, je peux sans mal affirmer que Noah Baumbach est un des réalisateurs les plus frais du moment, sur des sujets qui peuvent paraître déprimant il arrive toujours à traiter le tout avec légèreté et simplicité.
En effet le sourire au coin des lèvres n'est jamais loin devant ce noir et blanc rappelant Woody Allen fut un temps, parfaitement utilisé, et m'ayant plus récemment fait penser à un de mes coups de cœur, Nebraska. Nous suivons donc France Ha.... on ne comprendra d'ailleurs qu'à la fin, lors du dernier plan ce titre malin... américaine moyenne rêvant d'être danseuse, va se rendre compte que la vie n'est pas aussi parfaite qu'une collocation avec sa meilleure amie dans un appart pénard, quand cette dernière la quitte pour faire sa vie avec un homme. Ses rencontres suivantes évoluant elles aussi vont lui montrer qu'il est temps d'aller de l'avant, de vivre son rêve.
De par une réalisation soignée et limite flemmarde, ce qui ne me gène en aucun cas, accompagnée d'une bande son fort sympathique, Baumbach nous emmène au cœur d'une vie qu'on pourrait tous connaitre et sans pour autant nous miner le moral. Au contraire c'est joyeusement qu'on suit ce film sans prétention. On ne réfléchi certes pas durant cette petite heure et demie mais on a l’avantage d'oublier nos problèmes. Noah m'a l'air de beaucoup aimer la France puis-qu’à travers ses textes il rend hommage à quelques uns de nos artistes.
Greta Gerwig est bluffante d’honnêteté dans ce rôle fait pour elle, Mickey Sumner, Grace Gummer Michael Zegen et Adam Driver entre autres l'accompagnent merveilleusement, on a même droit brièvement aux parents Gerwig.
En bref, un film à voir pour passer un très bon moment sans prise de tête et c'est un moyen de plonger encore un peu plus dans la filmographie attachante du réalisateur que je conseille évidement, et que je ne manquerais pas d'achever.