Daddy, Daddy Coooooool (air connu).
Succès oblige, l'ami Freddy revient pour une cinquième aventure et il est très content (c'est bien ça le problème), l'approche plus fun et décomplexée du précédent étant conservée, même si Renny Harlin est remplacé par Stephen Hopkins au poste de metteur en scène.
Sur un scénario pas toujours très compréhensible mais apportant une certaine dimension oedipienne et nous dévoilant un peu des origines de Freddy Krueger, "L'enfant du cauchemar" baigne dans une atmopshère gothique bienvenue, renouant épisodiquement avec l'univers très sombre du premier épisode.
Recelant d'idées de mise en scène sympa et faisant preuve d'une certaine imagination dans les peu nombreuses mises à mort, ce cinquième épisode à cependant prit un sacré coup de vieux, et souffre de deux problèmes de taille. Le premier est bien entendu la mutation du boogeyman en bouffon sadique aux blagues fumantes, le second, quant à lui, concerne une censure qui ce serait apparemment lâchée sur le film de Hopkins. Deux aspects malheureux qui atténuent grandement la noirceur de l'ensemble.
Un cinquième volet qui partait sur de bonnes bases et qui reste toujours plus honnête que beaucoup de slasher de l'époque mais handicapé par une interprétation inégale, par un humour à deux balles et surtout, par les coups de ciseaux de la censure.