Et en un sens, vous avez raison.
Free Guy utilise les codes du cinéma d'action et des jeux vidéo (en particulier cette débilité de Grand Theft Auto) pour instiller quelques doutes et sortir, peut-être malgré lui, un film méta-moderne où le personnage principal choisit l'amour plutôt que le cynisme.
Il y a également un certain nombre de scènes référencant d'autres films, qui essayent de vous faire comprendre la dualité de l'oeuvre : on voit passer Star Wars et Captain America, bien sûr, pour les débiles, mais aussi, et c'est plus étonnant mais tout aussi logique, The Truman Show. Au bout d'un moment, on comprend que c'est un film avec plusieurs de niveaux de lecture racontant des histoires en opposition frontale. Au niveau zéro, le film d'action à gadgets débiles. Au niveau un, une histoire d'amour dépassant les différents. Au niveau deux, une réflexion sur la réalité. Au niveau trois un questionnement sur la nature de l'humanité ... Et il y en a d'autres.
Alors bien sûr, c'est loupé.
Mais au moins, c'est bien tenté.