Frequencies par Asoliloque
Rarement un film ne s'est autant vautré dans le merdier métaphysico-scientifique, racontant absolument n'importe quoi pour nous perdre et nous faire adhérer faute de compréhension globale. Malgré tout, l'expérience est plaisante, et l'idée de poser la musique comme solution n'est jamais pour me déplaire. Mais la musique en question sera forcément la classique, la savante, visiblement la seule méritant d'exister et de régler le monde, ramenant le propos poétique de Frequencies à de la branlette élitiste (va-t-on un jour cesser d'avoir recours à Mozart pour montrer que l'humain vaut mieux que les poissons rouges ?).
Dommage, moins de prétention aurait intensifié la sincérité de l'entreprise, à laquelle on aurait du coup pardonné ses concepts flous.