Deux mistons passent des années, seuls, dans une forêt.
Olivier Casas alterne tendrement entre scènes se déroulant pendant l’enfance et l’âge adulte. Il parvient à brosser le portrait de l’amour inconditionnel de deux frères. Néanmoins, le film dépite par des ellipses irrémissibles comme l’abouchement avec les gitans ou la mue de ces jeunes enfants accoutumés à la vie sauvage en garçons civilisés et surtout comment ils sont arrivés à effectuer d’aussi brillantes études : l’un d’architecture, l’autre en médecine.