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Il me semble que, vu que ça parle de football américain, Friday Night Lights soit totalement inédit dans les salles françaises. Or, en Amérique, c'est devenu un film culte, au point qu'une série télé éponyme en a été tirée.
C'est l'histoire d'une équipe de football dans une petite ville de Texas qui va tout faire pour gagner le titre de champion de l'état en 1988. Mais ce qu'on voit très bien, c'est que cette ville, nommée Odessa, ne vit que pour son équipe, ses joueurs, et en particulier pour un nouveau quaterback, James "Boobie" Miles, qui représente l'espoir tant attendu. Le stade est à ce titre majestueux, en comparaison de la pauvreté de la ville, et représente à lui seul l'échappée que constitue la réussite dans ce sport.


Après, je vous avouerais que le football américain et moi, ça fait deux, quoique j'avais bien aimé L'enfer du dimanche; mais le film de Peter Berg se concentre plus sur le ressenti des joueurs, qui espèrent en général fuir cette ville, et que leurs performances leurs permettent d'être repérés afin de décrocher une place universitaire, et la bourse qui va avec.
Quant aux acteurs, on y trouve l'excellent Billy Bob Thornton, ainsi que de jeunes espoirs dont Derek Luke ou Lucas Black, mais j'ai plus été touché par celui qui joue l'oncle du nouvel espoir James "Boobie" Miles, très touchant dans le rôle du protecteur.


Mais ça reste très efficace quand on voit les matches sur le terrain, avec une réalisation type caméra à l'épaule, mais qui restent lisibles. On pense bien sûr à plein de films de sport dans le côté dramatique de la chose, mais Peter Berg exhale bien le côté physique de ce sport, avec un travail important sur le son. Ou alors, des ralentis, pour là aussi montrer le côté viril, presque gréco-romain de ces joueurs.


Je ne connais pas du tout la série télé, mais il y a là sans nul doute quelque chose qui a marqué l'Amérique. Je reconnais au film des tas de qualités, dont celle qui fait qu'on ne s'ennuie pas, mais il y a une petite distanciation du fait du sport traité qui m'a empêché d'y rentrer complètement dedans.

Boubakar
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le 31 janv. 2016

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Boubakar

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