Il s'agit d'un film d'horreur, type Alien avant l'heure, ne se déroulant pas dans l'espace mais dans un immeuble à Montréal. L'histoire n'est pas réaliste. Un parasite pénètre dans le corps des humains et les transforment en zombies sexuels qui à leur tour contaminent d'autres humains ... une espèce d'épidémie. Ce mal qui se propage par des relations sexuelles fait bien sur penser au Sida mais celui-ci ne fera son apparition que quelques années plus tard. Tout cela donne des scènes gores, violentes. Ce film est réservé à un public averti, surement pas aux enfants. Le scénario est très restreint. Ca tourne en rond dans cet immeuble ou règne une ambiance nauséabonde et pessimiste. Il semble qu'il n'y ait pas d'issue. La tension monte progressivement et personne ne parvient à contrôler la progression du mal. L'interprétation n'est pas excellente. Les effets spéciaux sont moyens. De nombreuses pratiques ou déviances sexuelles sont évoquées, plus que clairement montrées : viol, pédophilie, orgies ... le film nous parle des dangers d'une sexualité sans limite.