Fatigué du poids des années, Shivers est pourtant un premier "vrai" long métrage bourré d'idées de mise en scène très intéressante, d'une atmosphère à la froideur malsaine assez marquante cumulé à un érotisme contrôlé plutôt efficace.
Alors c'est pas très palpitant, c'est pas très passionnant, c'est pas non plus du cinéma hyper vivifiant qu'on a envi de regarder tous les 4 matins, mais on ressent sans problème la patte torturée d'un artiste qui s'investi vraiment dans son délire, et propose une expérience toujours très unique.
Surprenant pour un début.