A peine 6 mois après la sortie de son précédent, Incroyable mais vrai (qui m'avait laissé un petit goût amer), revoilà le bon vieux Quentin aux manettes d'un film... délirant (étonnant, non ? :D).
J'expliquais dans mon précédent billet qu'on sentait que Quentin voulait donner des messages mais que, non content de sacrifier l'humour sur l'autel des sujets sociétaux, il survolait largement lesdits sujets pour finalement aboutir à un film qui avait réussi à m'ennuyer malgré son 1h14 ! (je reviendrais sur le débat de la longueur des films, et de l'ennui potentiel dans mes textes sur The Pale Blue Eye, Babylon et Avatar 2, oui, je suis trèèèèèèès en retard, désolé ^^).
Bref, 2 salles 2 ambiances ici car on quitte le film sociétal à twist pour un film
à sketchs
totalement barré !
Le film part dans des délires tellement savoureux, c'était très, très drôle.
Normalement, qui dit film à sketchs, dit inégale mais franchement, là,
je n'ai pas souvenir d'être resté longtemps sans me marrer
sur des segments.
On retrouve même un ersatz ignoble de Mr. Oizo (dont j'ai su plus tard qu'il était un hommage aux Feebles de Peter Jackson !).
Tout comme Mandibules, ce n'est pas le meilleur film de son auteur mais on se marre vraiment beaucoup : Quentin ne nous a pas enfumé sur ce coup-là !