Funan fait office de mémoire qui mêle la grande Histoire, celle d’un génocide qui a fait près de 2 millions de victimes, à une histoire familiale. Denis Do, dont c’est le premier long métrage, raconte, selon ses propres termes, par une « fiction basée sur des faits réels« , le parcours et la fuite du Cambodge de sa mère et de son grand frère. Je trouve qu’il fait ça très bien. On est là-bas dans ces paysages magnifiques qui contrastent de façon absurde avec l’horreur de la situation. On est pris aux tripes devant cette violence infligée gratuitement au nom d’idéaux liberticides et somme tout assez hypocrites. J’aime aussi le parti pris graphique, simple et pourtant très riche en couleurs et en expressions.
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