Dans "Mad Max: Furiosa", George Miller nous plonge une fois de plus dans son univers baroque et apocalyptique, livrant un préquel vibrant qui dépeint les origines tumultueuses de l'héroïne emblématique. On retrouve ici toute la démesure et l'art brut chers à Miller, mais avec une intensité renouvelée qui rappelle l'esprit sauvage et créatif du festival Burning Man. C'est ce même festival qui trouve dans l'œuvre de Miller une source d'inspiration constante, un reflet de cette liberté effrénée et de cette créativité sans bornes.
"Furiosa" n'est pas seulement une relecture du mythe madmaxien, mais un enrichissement de ce dialogue entre le cinéma et la culture contemporaine. Miller, en véritable alchimiste de l'image, transforme chaque plan en une explosion sensorielle qui fait écho aux extravagances de Burning Man, prouvant que l'art est une force vive, toujours en interaction avec la société qui le nourrit et le transforme.