Nagisa Ôshima a su traité avec brio les conflits que peu générer la différence de culture.
A travers ce camp de prisonniers britannique, nous côtoyons les différentes cultures des uns et des autres, le racisme, la jalousie,... en sommes tout ce que nous avons au quotidien et qui démontre un signe de grande faiblesse qui empêche toute situation d'évoluer. Peut-être était ce la façon pour le réalisateur de nous montrer que l'être humain reste dans sa majorité un égoïste, parfois lâche côté japonais. Certains préfèrent se tuer plutôt que d'accepter une défaite quelconque. Ce qui est interprété comme un signe de lâcheté par les anglais. Mais heureusement, il aborde le cas de rare exception où les hommes peuvent s'entendre malgré leurs différences, même lorsqu'ils ne parlent pas une langue identique. Bravo pour la prestation de David Bowie que je connaissais en tant que chanteur. Je ne sais pas si Winston Leonard Spencer-Churchill aurait apprécié ce film à sa juste valeur... Dans son discours du 13 mai 1940, Winston Churchill déclare :
« J'aimerais dire à la Chambre, comme je l'ai dit à ceux qui ont rejoint ce gouvernement : je n'ai à offrir que du sang, du labeur, des larmes et de la sueur. Vous me demandez, quelle est notre politique ? Je vous dirai : c'est faire la guerre sur mer, sur terre et dans les airs, de toute notre puissance et de toutes les forces que Dieu pourra nous donner.