On nous dépeint Gabriel et la montagne comme le nouveau Into the wild, mais encore ? Dans l'oeuvre de Sean Penn on était subjugué devant chaque paysages puis la démarche du héros était compréhensible, honnête et touchante. Là nous avons affaire à un personnage fier, égoïste, qui ne s'attarde pas avec ses compagnons de voyage, qui veut tout faire à une vitesse dingue sans profiter d'être loin de chez lui. Encore un symbole de la mondialisation où le temps est compté.


Gabriel et la montagne manque de parti pris, de folie, de vitalité, de démarche artistique. Seuls quelques dialogues entre le héros et sa copine valent le coup. Le désir de voyage qu'à Gabriel n'arrive pas à être communiquant contrairement à Into the wild.


Le montage quant à lui est très bien ficelé, jouant sur des flashbacks intéressants et des voix off le long du film quoique quand l'acteur principal regarde la caméra vers la fin du film ça peut être une grande erreur.


Gabriel et la montagne souffre d'une mise en scène pauvre et d'un goût fade qui aurait pû être délicieux. Dommage.

Pembroke
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le 6 nov. 2017

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