René Laloux revient avec son « Gandahar », toujours dans la même idée, de forme comme de fond, que ses films précédents. Ce réalisateur ne laisse pas indifférent, soit on aime, soit on n’aime pas. Moi, je n’aime pas. Pourtant, cela n’a pas toujours été le cas : au départ, avec la « Planète Sauvage », j’ai eu l’effet de surprise par l’animation, et j’ai ressenti une grande curiosité et de l’intérêt pour une histoire que je connaissais partiellement, donc le film m’a plutôt intéressé. Puis, avec les « Maitres du Temps », je me suis dit : « c’est encore la même chose ». Et enfin, avec ce dernier film, je me dis effectivement que ce n’est pas pour moi. Son style d’animation, comme ses histoires, ne me touche pas complètement. Je regarde le film et je compte les minutes qui me séparent de la fin. Là où ses deux premiers films parvenaient à accrocher les spectateurs avec une idée de base forte, « Gandahar » nous ennuie par la répétition du contexte, et dès les premières minutes, on sait que le film sera similaire aux deux autres. D’ailleurs, il y a la mémoire qui ne ment pas, et j’ai vue ce film il n'y a pas plus de trois mois, et je ne peux pas vous dire exactement de quoi il en ressort, tant je n’en ai gardé aucun souvenir précis. J’en conclus qu’il n’était pas assez intéressant pour moi, et que sans doute, il ne le sera pas pour vous, si tout comme moi, vous êtes un spectateur lambda.
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