Mark Dindal s'attaque à l'adaptation d'un dessin-animé culte (qui est une bande-dessinée à la base) pour certains, à savoir "Garfield", après les deux films en live action dont je n'ai gardé que très peu de souvenirs. C'était plutôt engageant, j'avoue que la version bébé de Garfield est mignonne (même si ça reste une machine à merchandising), l'animation avait l'air jolie etc. Mais alors l'histoire ! Que c'est vide ! Alors oui, certes, le film s'adresse clairement à un jeune public mais il ne faut pas oublier les adultes qui les accompagne dans la salle et puis surtout, même pour les enfants, c'est les prendre pour des débiles. C'est-à-dire que tout ce qu'on nous a vendu dans la bande-annonce ne représente que les dix premières minutes du film. Le reste, c'est les retrouvailles entre Garfield et son père qui doivent ensemble accomplir une mission pour ne pas qu'un autre méchant chat les envoie à la SPA. C'est donc le parcours initiatique classique teinté d'humour bien lourd avec des gags dix fois trop longs (comme celui du train) et des retournements de situation bien prévisibles. Le film est juste super ennuyant, il n'y a strictement aucune surprise, tout est lisse et l'histoire est sur des rails du début à la fin. Ainsi, on s'ennuie évidemment beaucoup car on n'arrive jamais vraiment à rentrer dans une histoire digne d'un épisode télé étalé sur une heure quarante et on ne rigole jamais vraiment non plus. Voilà, que dire de plus sinon que "Garfield : Héros malgré lui" est à l'image de son personnage, c'est-à-dire bien paresseux.