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Gaz de vils
Ca commence comme une blague de pétomane pyromane. Laissez couler l'eau de votre robinet quelques secondes, puis à l'aide d'un briquet, mettez le feu au doux liquide. Bon, en même temps cherchez pas,...
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le 29 mars 2011
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Gaz de vils
Ca commence comme une blague de pétomane pyromane. Laissez couler l'eau de votre robinet quelques secondes, puis à l'aide d'un briquet, mettez le feu au doux liquide. Bon, en même temps cherchez pas, ça ne marche qu'aux Etats-Unis. Toujours dix années d'avance sur nous...
En une heure trente, Josh Fox met en scène son tour de l'Amérique côté gaz de schiste. De l'eau transformée en boule de feu en Pennsylvanie, des bestioles qui perdent leurs poils ou crèvent intoxiquées dans le Texas, ou, plus pittoresque, une pellicule de plastique qui se forme sur la surface de l'eau lorsqu'elle est chauffée au chalumeau (en même temps, qui fait bouillir sa flotte au chalumeau de nos jours, c'est bien un truc de Ricains...) dans le Wyoming.
Le sujet pourrait être chiant. Le débat français sur ces forages de bourrins ne m'avait pas franchement passionné... sauf qu'à rendre la pollution très concrète, à montrer qu'elle gagne tous les coins des Etats-Unis, "GasLand" fait son petit effet.
Le défaut: il faut se cogner le réalisateur qui se met en scène entre un Michael Moore et un wannabee poète écolo. Non, ne fuyez pas, je vous jure, ça se regarde!
En une heure trente, Josh Fox met en scène son tour de l'Amérique côté gaz de schiste. De l'eau transformée en boule de feu en Pennsylvanie, des bestioles qui perdent leurs poils ou crèvent intoxiquées dans le Texas, ou, plus pittoresque, une pellicule de plastique qui se forme sur la surface de l'eau lorsqu'elle est chauffée au chalumeau (en même temps, qui fait bouillir sa flotte au chalumeau de nos jours, c'est bien un truc de Ricains...) dans le Wyoming.
Le sujet pourrait être chiant. Le débat français sur ces forages de bourrins ne m'avait pas franchement passionné... sauf qu'à rendre la pollution très concrète, à montrer qu'elle gagne tous les coins des Etats-Unis, "GasLand" fait son petit effet.
Le défaut: il faut se cogner le réalisateur qui se met en scène entre un Michael Moore et un wannabee poète écolo. Non, ne fuyez pas, je vous jure, ça se regarde!
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le 29 mars 2011
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