Encore totalement étranger au cinéma de Baz Luhrmann ainsi qu’à l’oeuvre originale de Fitzgerald, cette critique est un plongeon neuf dans l’univers de Gatsby le Magnifique.
Après un départ absolument magnifique nous immergeant dans une vision ultra dynamique des années folles (un véritable régal pour les sens et prouvant la puissance du réalisateur), paillettes, chorégraphies et champagne coulant à flots sont bien vite oubliés au dépend de ce que j’appellerai une « démise » en scène… La baisse de rythme est telle qu’on se demande si l’on est toujours dans le même film tant le ton devient lancinant… Après tout, cela est peut-être voulu pour mieux nous faire comprendre que Gatsby n’est finalement que paraître et belle image au-dessus de son incommensurable (dés)espoir amoureux, mais il est certain qu’il devient assez vite lassant de suivre ses déboires tant l’entrée de l’oeuvre fut fracassante.
Côté casting, rien à redire. Di Caprio reste, comme bien souvent, fait pour son rôle, les années lui conférant toujours plus d’assise dans ses interprétations. Tobey Maguire n’est pas en reste non plus même si, pour le coup, j’ai trouvé que son rôle était bien ingrat… Spectateur d’un autre personnage, il se contente de regarder, de commenter, et de ressentir. Difficile donc de me montrer totalement objectif quand à son jeu.
Globalement, il est indéniable que Gatsby le Magnifique est un bon film. Ce que j’aime, après tout, c’est une patte Et si celle de Baz Luhrmann est toujours ainsi, c’est sans hésiter que je me plongerai dans le reste de sa filmograophie (Moulin Rouge d'ailleurs, que je ferais bien de voir une bonne fois pour toutes après que l'on me l'ait suggéré près de 678 fois).
NB : Un gros gros plus pour la BO qui décoiffe. Je m'attendais à tout sauf à apprécier d'écouter les Black Eyed Peas pendant les années folles ! Bluffant !