Gemma, Posy, Anne et Stephen
Après Tamara Drewe, la magnifique Gemma Arterton se glisse à nouveau dans la peau d'un personnage de Posy Simmonds, Gemma Bovery. Toujours aussi irrésistible (Mon dieu ! La scène de pétrissage du pain…), l'actrice est cependant moins bien servie que dans le film de Stephen Frears. Son personnage, intéressant au début du film, perd peu à peu de son intérêt, comme le film lui-même. Fabrice Luchini, toujours impeccable, aurait mérité qu'on étoffe son rôle et qu'on lui offre plus de saillies verbales. Bon, ça se laisse quand même bien regarder (ne serait-ce que pour Gemma), même si, in fine, il y a moins de profondeur chez Anne Fontaine que chez Stephen Frears, qui est quand même un grand cinéaste. Cela dit, comme je n'ai pas lu l'album de Posy Simmonds, c'est peut-être simplement parce que "Gemma Bovery" était moins abouti que "Tamara Drewe"…