Je viens de le revoir et je ne me souvenais plus de ce côté manichéen et chrétien à fond les manettes.
Bien sûr, il garde quand même sa force grâce à la scène sensuelle de la poterie, tout l'imaginaire des fantômes et Whoopi Goldberg qui fait ses moues habituelles, on aime ou pas mais ça ne me déplaît pas. Je porte une affection particulière pour Vincent Schiavelli et sa "gueule" dont j'aurais apprécié de voir son personnage de fantôme du métro plus développé.
Malgré tout, il faut reconnaître que le manichéisme du film est flagrant : les méchants sont très méchants et vont en enfer traînés par des ombres, les gentils sont purs et vont au paradis avec la lumière blanche.
Je pense qu'on ne pourrait plus faire de film comme celui-ci aujourd'hui et c'est aussi en cela qu'il est intéressant.