Je préfère vous prévenir le manga pour moi ce n'est pas du cinéma, encore moins de l'art ou de la bonne littérature. Ce n'est qu'un faire-valoir de ce que ces pauvres japonais essaient de compenser, un peu comme dans leur gastronomie et le fait qu'il n'ont pas de dessert... Mais bon les fourmis se sentent bien supérieures jusqu'au moment où on les crame avec une loupe !
La je me dois d'être sec avec cet "essai" de galvaniser un fond futuriste "cyberpunk" contradictoire sur la forme et un quelconque intérêt pour la technologies les robots tout ça.
La morale a complétement disparue et mis de côté, la conscience n'existe pas chez ces robots mais je suis bien conscient de l'étron "mécanique" que je viens de voir. Mes 3 étoiles sont pour les tentatives d'approches de certaines problématiques bien que je me suis posé plus de questions qu'autre chose quand j'ai terminé de ce regarder ceci...
Mamoru Oshii est un escroc, je ne vois pas non plus ce qu'on peut dire de plus sur un zoophile adulé par des fans de manga complétement azimutés qui dorment avec leur cosplay, GRANDISSEZ ET CONSTATEZ VRAIMENT LA CREPITUDE DE CE FILM.
Je veux bien admettre qu'un travail a été fourni mais ne me dites que vous avez compris où ça voulait en venir. La poursuite contre "the puppet" est le seul battement qui fait vivre ce film, et encore la mise en forme de cette poursuite est vraiment à revoir.
Dans Souris City, Spike et Blanco poursuivent Rita pour un rubis qui se revelera être un objet de rapprochement entre elle et le protagoniste, alors que cet objet n'est que du toc, et ainsi Roddy lui rend l'appareil en lui offrant un véritable rubis dans son monde: autrement dit il y'a un enjeu d'assimilation entre 2 mondes différents: le monde des humains (celui de Roddy) et le monde des égouts (celui de Rita).
Là je ne retrouve pas cette profondeur dans Ghost in The Shell, ce rapprochement Robot et Humains alors que ce sont des concepts plus larges et plus profonds par définition quand on fait une oeuvre de science-fiction...
Vraiment dommage que ce film soit incompréhensible dans sa thèse sur l'assimilation entre CyberWorld et Conscience Humaine.