Ghost in the Shell par cosmos
Lorsque le cosmos était petit, il voyait des gens se pâmer devant des œuvres japonaises comme Akira, Gunnm ou Ghost in the shell, mais il ne les lisait/regardait pas, entre autres parce que les cyborgs par exemple, ça le faisait flipper sa mère. Maintenant qu'il a grandi, il a beaucoup moins de peurs irraisonnées (sauf les grottes sous-marines parce que là faut pas déconner quand même) et il a pu partir à la découverte de ces titre qu'on citait souvent comme "incontournables", "de référence" etc.
Et il a été bien déçu. Déjà on sent le fan-service venir à des kilomètres (nan mais tu comprends, l'héroïne a un système de camouflage optique sur sa peau, donc pour qu'on la voie pas arriver, faut qu'elle se désape complètement ! bah voyons...). Ca fait un peu tache au milieu d'une histoire assez sérieuse et pleine de réflexions profondes sur la nature de l'être humain, la frontière pas facile à tracer entre le robot et l'humain et... malheureusement des questions qu'on retrouve assez systématiquement dès que le personnage principal est un cyborg qui se demande qui il est.
Certaines réflexions valent cependant la peine d'être entendues, je trouve ça simplement dommage que l'héroïne ou le PuppetMaster se mettent souvent à partir dans de longs monologues sur leurs questionnements intérieurs, ça n'est tellement pas naturel... Je préfère des histoires où l'auteur arrive à faire passer des messages parfois aussi complexes mais de façon beaucoup plus subtile et notamment avec des dialogues plus crédibles (je peux faire exactement le même reproche à Gunnm d'ailleurs).
Bref, j'ai l'impression que quand on commence par elles, ce genre d'œuvre ne peut que marquer (et à l'époque de sa sortie l'offre en mangas et animes était largement moins diversifiée qu'elle l'est actuellement). Par contre, quand on a un parcours différent, on a pu tomber sur des œuvres qui correspondaient plus à nos goûts ou à notre sensibilité. Et à ce moment-là, les "incontournables" ne le sont plus vraiment.