L’emprise.
Un scénario filmé avec une platitude désarmante. Un ensemble d’interprètes qui à l’image d’Arletty (que je ne supporte pas, au point de la mettre aux côtés de Daniel Auteuil en haut de ma blacklist)...
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le 21 avr. 2020
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Gibier de potence est un film tout à fait honorable de Roger Richebé.
Son originalité consista à inverser les rôles habituels du souteneur et de la prostitué puisque c’est ici Arletty qui corrompt le beau et prude Georges Marchal au sortir de son orphelinat.
Les deux acteurs sont excellents et Arletty, souvent agaçante de minauderies parisiennes, est ici tout à fait remarquable de justesse.
Le scénario n’est toutefois pas exempt de faiblesses et l’on se prend souvent à penser qu’un grand et fort garçon comme Marchal pourrait tout de même trouver du travail.
La photographie de Philippe Agostini est parfaitement maîtrisée, la musique d’Henri Verdun totalement déplacée malheureusement.
Robert Dalban en boucher cocu, Pierre Dux en moine, Maurice Nasil en notaire valent aussi le détour, Alors que Nicole Courcel débutante nous apparaît sous le plus simple appareil, rareté de l’époque qui a du en émouvoir plus d’un !
Créée
le 20 mars 2020
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