Charles Lee Ray, vie parallèle.
Charles Band s'est dit qu'il tenait une super idée : faire du vaudou avec un mort. Le ressusciter dans un truc totalement inattendu, genre un truc qui, normalement n'est pas fait, intrinsèquement, pour tuer, genre une poupée. Mais, on sait pas pourquoi, au dernier moment, il a changé d'avis, la poupée, c'était un peu has-been et bon, une poupée, ça fait pas peur. Les poupées ? Des braves gars. Donc, comme la poupée, c'était trop minable, il a été, en attendant de trouver une autre idée, chez son boulanger. Et là, TADA !, le fils de Charles lui demande un bonhomme en pain d'épices. Et le concept de Gingerdead Man (vous remarquez le subtile jeu de mots au passage) était né. Une belle histoire.
Disons-le d'emblée, ce film n'apporte QUE DALLE. Mais vraiment rien. D'ailleurs, Charles Lee Ray existerait vraiment, il viendrait lui découper les membres un par un. Ce film n'est en aucun cas subtil, bien réalisé ou même bon. C'est quasiment un nanard : les dialogues sont pourris ("Le pétrisseur psychopathe n'est pas une salope", "Je lui ai enlevé la chantilly pour qu'elle se réchauffe plus vite et qu'elle ne soit pas en hypothermie"), les acteurs ne croient pas en leurs personnages, le psychopathe de début n'en est pas un, c'est juste un prétexte pour partir dans un gros délire, l'histoire est tellement mal cousue (de fil blanc) qu'on voit le jour filtrer même en pleine nuit. "Oh, ils ont l'air vivants". Non mais... enfin ! Si ça, c'est pas lâcher la suite de la pire des manières.