Une équipe de volley-ball féminine va être prise à parti par un groupe de fanatiques dans un jeu à la Zaroff, et elles doivent compter sur leur esprit d'équipe pour s'en sortir.
Premier film réalisé par Olivier Afonso, concepteur d'effets spéciaux, je n'y vois pas la purge dénoncée par certains et ô surprise, j'y ai même pris du plaisir. Pourtant, il a ce qu'il pourrait m'énerver, à savoir que c'est un film #metoo, très gentil sur le sexe, voire même pudibond ce qui est un comble pour de l'horreur, mais on sent la passion chez ce réalisateur de faire évoluer ces filles face à des mecs dégénérés qui ne parlent quasiment que par borborygmes, emmenés par un Denis Lavant au crâne rasé. Le chef de l'équipe de volley étant joué par Artus.
Outre le côté gore décomplexé, ce qui m'amuse en fin de compte, ce sont les multiples références qui trainent. Zaroff bien entendu, mais y a aussi du Délivrance dans l'ouverture et la conclusion avec Orelsan qui joue du banjo, Boulevard de la mort, Le seigneur des anneaux (sur un plan précis... qui finira à base de pipi), plein de slashers dans la façon dont les morts sont souvent violentes.... Et même Jeanne et Serge, car il y a deux personnages qui s'appellent ainsi, et une autre fille de l'équipe nommée Hazuki !
On trouve même plusieurs cameos, dont un célèbre acteur en chef de scout, et il y a franchement de quoi passer un bon moment, d'autant plus que ça fait 75 minutes. Par contre, le film souffre d'une tare qu'on entend beaucoup dans le cinéma français contemporain, à savoir que les personnages semblent ne jamais articuler, ce qui rend les dialogues parfois difficilement compréhensibles.
Pour une fois, le film était destiné à finir sur Netflix (qui l'a acheté), car sorti en salles, le mélange assez détonnant aurait fait sans doute deux entrées.