Je sors de la séance, c’était consternant. Depuis les trébuchets de l’ouverture, jusqu’aux requins ; l’armure comme vulgaire fusil de tchekhov, ce scénario indigeste et profondément incohérent. Mais quelle déconstruction de Maximus.
C’était à chier.
Pourtant la scène du triomphe avec Caracalla et Greta m’avait donné de l’espoir ; excellent cast pour ces deux dingos, mais si mal servi par ce scénar. J’hésite entre les mots « outré » et « colère ». Et quelle insulte de l’oeuvre originale, un champ de blé et cette musique si envoûtante alors qu’il n’y aura pas eu un plan de cyprès. Je resterais volontairement évasif pour éviter tout spoil. Mais je partais voir ce film plein d’espoir, j’en ressors vieilli ; je me dis que définitivement, ces grands réalisateurs qui ont fait mon éducation, sont en train de basculer dans la paresse. J’ai le sentiment d’avoir connu un âge d’or dans ma vie de cinéphile que je ne suis pas prêt de retrouver.
Scandaleux. Ridley, prend ta retraite, de grâce…