La liberté arrivera dans quelques minutes en plus. Une version longue pensée pour les grands fans.

Ma critique sur Gladiator version cinéma

5 ans après la sortie de la version cinéma, la version longue du meilleur film de Ridley Scott arrive enfin ! Tout dans ce film est mythique, les musiques, le symbolisme, le jeu d'acteur, les décors... Autant vous dire que c'est LE film de Ridley Scott qu'on pourrait revoir des dizaines de fois en continuant de l'aimer tel qu'il est. Les nouveautés de cette version longue ne sont pas nombreuses (17 minutes en même temps) mais elles sont tout de même assez prenantes dans les quelques nouvelles scènes qu'on y voit.

Mention spéciale pour la jaquette du DVD collector de cette version qui est vraiment magnifique (photo de présentation de la fiche SC), on pourrait le voir comme un trésor pour les collectionneurs. Parlons des scènes en elles-mêmes.

Visite de Maximus à l'infirmerie après la bataille en Germanie

Une petite scène ajoutée montrant que Maximus s'inquiète pour ses soldats, montrant aussi qu'il a plus de cœur et de mérite d'hériter de Marc Aurèle que Commode. Petite scène mais avec un détail plutôt intéressant (surtout vu la conversation avec Marc Aurèle et son choix).

Gladiateur qui demande à Hagen le nombre de meurtres pour sa liberté

Mine de rien, on ne connaît pas trop Hagen mais on imagine bien qu'il a du lutter pour sa survie pendant très longtemps, et que cela du lui coûter un grand nombre de vie de sa main. Il est vrai qu'on ne connaît pas trop l'homme qu'il est vu qu'on le voit juste sympathiser et suivre Maximus, mais cette scène qui approfondit un peu plus son parcours est un petit peu intéressant (en plus de rendre sa dernière scène un peu plus prenante).

Chrétiens envoyés dans l'arène

Voir des chrétiens qui se font envoyés dans l'arène, pourquoi pas. Après, cette scène là est peut-être la plus dispensable de cette version longue.

Lucilla qui complote contre Commode avec Gracchus et Gaius

On la voyait déjà un peu faire dans la version cinéma mais la version longue a décidé de développer un peu plus cela en la montrant mieux avec cette scène, un bon point. Après, on la voit déjà bien faire dans la version cinéma mais cette scène est un peut plus sympathique.

Commode qui mutile le buste de son père

Alors oui, cette scène peut sembler dispensable mais, en vérité, c'est une bonne chose. Commode est très remonté contre son père de ne pas l'avoir désigné en héritier et encore plus de voir qu'il a du lui donner la mort malgré qu'il aimait son père. Alors oui, cette scène de haine de Commode envers son père qu'il imagine en train de l'observer et de le juger, ça marche très bien.

Quintus est forcé d'exécuter des prétoriens par Commode

Cette scène là sert surtout à renforcer la cruauté qui devient de plus en plus grande. Même si il est déterminé à tuer Maximus dans l'arène en respectant les règles, ce passage montre qu'il ne va plus respecter les règles. En plus, les prétoriens étant les soldats de Maximus et lui étant toujours fidèle, on comprend pourquoi il agit ainsi.

Crainte de l'empereur devant le sénat et des serviteurs de Proximo brûlés vifs

L'empereur devenant de plus en plus fort et souhaitant punir les traitres qui ont tenté de s'évader, il est logique qu'il leur inflige cette punition. Après, le coup de les brûler plutôt que de laisser leur sort se décider dans l'arène diffère du Commode d'avant. Y compris pour Maximus qu'on le voit blesser avant la bataille.

Bref, cette version longue a des ajouts un peu légers pour approfondir des personnages et leur développement mais il est vrai qu'on peut s'en dispenser. En fait, cette version longue plaira surtout aux grands fans de la version cinéma qui aimeraient découvrir quelques bonus supplémentaires (ce qu'est cette version longue justement). Donc, si vous faites partie des personnes qui adorent Gladiator alors n'hésitez pas à découvrir cette version longue (surtout maintenant qu'elle est disponible sur le blu-ray avec la version cinéma) mais ne vous attendez pas à des grands changements non plus, juste à des petits bonus sympathiques.