RidiculTe.

Vu le 20/01 à l'UGC de Lille à côté de connards arrivant en retard et regardant par à-coups l'heure sur leurs téléphones...

Nanard non assumée, suite non attendue, trilogie non conçue en tant que tel à la base et ça se ressent.
M.Night Syamalan avait réussie l'exploit avec Incassable. Puis il avait pondue un bon film psychotique avec Split ouvrant sa fin sur un clin d’œil au premier cité. Une ouverture sur du fantastique mais également une possibilité pour le spectateur de croire a quelque chose de rationnel également. Sauf que le réal s'est emballé et a voulu pondre une conclusion à sa trilogie qui n'était pas pensé comme en étant une au départ et là est le gros problème.

Quand on écrit une histoire il faut être sûr de son début et de sa fin, à mon sens, sans quoi les pièces ajoutés au fur et a mesure risque de se casser la gueule et de niquer la cohérence de l'oeuvre.

Malgré une performance toujours nickel pour James McAvoy et Samuel L.Jackson (un peu moins pour Bruce Willis qui aura tendance a uniquement plissé les yeux tel un justicier conscient de lui même brisant ainsi le touchant héro qu'il était malgré lui dans Incassable) le scénario et les tournants de ce dernier relève du syndrome du "on disait".
C'est ma copine qui l'a traduit ainsi et je trouve l'image parfaite : celle du gamin qui écrit le scénario.
Ça rejoint mon image du gosse qui joue avec ses bonhommes/jouets dans sa chambre, qui se conçoit une histoire grandiose et qui en pleins milieu de son histoire est appelé par ses parents pour aller manger. Alors il mange, revient à ses jouets et son histoire et a oublier la moitié de son scénar alors il use de twist à gogo allant jusqu'au ridicule parce qu'il est a nouveau interrompu pour aller ranger les courses et revient reprendre son histoire une nouvelle fois.

"On disait que le garde de sécurité il était aveugle et sourd !"
"On disait que un twist c'est pas assez il en faut au moins 3"
"On disait que tout était connecté parce que j'ai bien aimé Dirk Gently"

"On disait que le principe du fusil de Tchekov c'est hyyyyyyyyyper important"

Et comme ça je peux continuer a l'infini sur ce film dans c'est un cas d'école sur le ridicule de l'ambition de Shyamalan, bref Michael Scott aimera.

En résulte des retournements plus ridicule les uns que les autres et un goût de vomi sur la dernière demi-heure du film interminable.

Le film joue avec la conscience du poncif du genre de super-héro en abuse maladroitement, c'est comme s'il essayait de s'en démarquer tout en recopiant tout les codes/séquences. Du coup s'opère sous nos yeux une oeuvre pathétique et un enchaînement de dialogue écrit avec le cul.

Pour faire simple ce film c'est comme un dessin animé de super héro direct to dvd.
Des personnages principaux que l'on connaît mais qui au sein de l'oeuvre seront mal exploités, des personnages secondaires relou (ici les famille et la fille rescapé de Split) servant juste a balancer des lignes de textes pour maintenir le spectateur débile au sein de l'histoire et désamorcer les scènes finales offrant les plus beaux face palm, et des méchants très méchants vilain le tout dans des décors super-moches.

Le film est ridiculte et rentre dans cette liste de film si mauvais qu'il incarne parfaitement ce qui ne marche pas dans les blockbusters.